Description du produit
Le bijou est constitué d’un simple fil d’or étiré et modelé en forme de serpent. Son corps dessine deux grosses volutes qui ressemblent à un « 8 » et s’amincit vers la queue ; il se termine par une petite une bélière qui permettait certainement de suspendre le pendentif à une chainette. Sa tête est large et presque plate mais finit en pointe : la gueule ouverte, l’animal montre ses crocs, tandis que des incisions indiquent sur le front une grosse écaille hexagonale et, sur les côtés, les yeux.
A partir de l’époque hellénistique, le serpent est un sujet de prédilection des orfèvres gréco-romains : des colliers, des bracelets, des bagues et plus rarement des pendentifs en métal précieux (or, argent ou bronze) apparaissent régulièrement dans les nécropoles comme mobilier funéraire accompagnant le défunt (Tarente, Pompéi).
Animal chtonien par excellence, puisqu’il vit en partie sous terre, le serpent est aussi en rapport avec la renaissance et la résurrection, à cause des mues qui rythment périodiquement son existence. Attribut d’Asclépios, dieu de la médecine, aux pouvoirs de guérisseur voire de résurrecteur, le reptile sous la forme d’un petit bijou pouvait devenir une amulette protectrice et avoir le pouvoir d’éloigner la mauvaise fortune.