La lampe a été moulée dans une terre fi ne de couleur brique recouverte d’un engobe orange vif. Le corps circulaire est prolongé par un canal long et arrondi, pourvu d’un trou pour la sortie de la mèche. Une petite anse solide et faite à la main est soudée à l’arrière. La base est constituée d’un anneau plat pourvu d’un cordon montant jusqu’à l’anse. Le médaillon présente deux trous de remplissage parallèles.
La lampe a été modelée simplement en remontant à quatre endroits régulièrement disposés les bords d’une assiette circulaire, préalablement tournée sur un tour (les traces de tournage sont bien visibles, surtout sur les bords) : vue du haut, la lampe présente ainsi un joli dessin qui rappelle une fl eur à quatre pétales. Le base, ample et ronde, donne une stabilité optimale à la lampe, qui risque peu d’être renversée.
Obtenu par moulage et savamment achevé par un modelage à la main, ce masque reproduit une tête d’aspect juvénile mais un peu impersonnel ; ses dimensions ne dépassent pas la moitié de la taille naturelle. La partie interne est creuse et grossièrement aplatie. Trois trous (deux sont visibles en bas, entre les mèches de la chevelure et le troisième près de la sommité du bonnet) servaient pour fixer la tête à un support.
Modelée à la main, la sculpture représente une femme assise, dans une position évocatrice de l'enfantement, caractérisée par ses formes abondantes et volumineuses mais en même temps stylisées. Ses jambes pliées sont ramenées vers le corps, ses longs bras encadrent des seins énormes, le cou est surmonté d'une petite tête modelée simplement en pinçant l'argile entre deux doigts.
Cet exemplaire est soufflé dans un verre de couleur ambre-doré aux magnifiques et très variées marbrures blanches. La forme est caractérisée par son corps piriforme qui se termine par un col cylindrique.