Phialé de dimensions moyennes, de forme parfaitement circulaire et à paroi basse. Le corps est creux avec un bord fortement évasé; elle a été martelée dans une seule feuille d’argent de faible épaisseur.
Taillée dans un fragment de quartzite rose, la statuette représente un babouin assis sur un socle presque cubique, qui pose les mains sur ses genoux relevés et qui regarde vers l’avant, dans une attitude parfaitement naturelle pour les singes de cette espèce. L’animal écarte un peu ses jambes, montrant ainsi son appareil génital ; la queue s’enroule sur le côté droit.
Le « jeton » (le terme est choisi uniquement à cause de sa forme, sans allusion à son utilisation antique, qui est actuellement inconnue) est taillé dans un petit galet de lapis-lazuli d’un beau bleu-azur, veiné par endroits de gris. Il a la forme d’un disque petit mais plutôt épais (épaisseur 8-9 mm). Sur la tranche, il est traversé par un trou mesurant quatre millimètres de diamètre. Sur les deux faces, le décor est pratiquement identique (son orientation est toutefois un peu décalée) : quatre pétales au bord en relief et naissant d’un cercle central dessinent une fleur. Des traits disposés en croix et des demi-cercles complètent la composition, tandis qu’une frise de traits inclinés orne toute la tranche.
Le récipient est en verre soufflé de couleur aubergine/brun, avec quelques reflets clairs, voire transparent. Malgré des petites bulles visibles sur la surface, ses qualités techniques sont remarquables (forme équilibrée, verre très mince, belle précision formelle). Le fond est concave.