Pendentif / Amulette reproduisant le Tête de Bès
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Pendentif / Amulette reproduisant le Tête de Bès
Ce Pendentif / Amulette reproduisant le Tête de Bès se présente sous la forme d’un petit buste plat, au fond à peine arrondi. Au niveau de la couronne, il est traversé horizontalement par un trou dans lequel passait la ficelle de suspension, qui permettait de porter l’objet, par exemple, comme pendentif de collier.
10e siècle av. J.-C., 8e siècle av. J.-C.
Dim : 2.5 x 2.0 cm
Description du produit
Ce Pendentif / Amulette reproduisant le Tête de Bès se présente sous la forme d’un petit buste plat, au fond à peine arrondi. Au niveau de la couronne, il est traversé horizontalement par un trou dans lequel passait la ficelle de suspension, qui permettait de porter l’objet, par exemple, comme pendentif de collier.
La tête, travaillée en léger relief, reproduit le masque du dieu Bès, qui comme une pars pro toto représente toute la figure de cette divinité. Malgré une certaine stylisation, le masque du dieu apparaît ici sous ses traits grotesques : visage aplati et vu de face, front profondément ridé, yeux grand ouverts, nez épaté, oreilles léonines, joues larges et écrasées, barbe longue aux mèches incisées. Sur la tête il porte l’habituel couvre-chef fait de plumes, rendus par de simples traits verticaux. A l’arrière, malgré son exiguïté, la surface plate est décorée de plusieurs motifs gravés : on distingue néanmoins un crocodile, un Bès stylisé, le disque solaire ailé et deux cartouches identiques (le nom indiqué est en cour de déchiffrement).
Bès est un petit génie, connu déjà à l’Ancien Empire, mais dont le succès a commencé à se dessiner surtout au Nouvel Empire, est devenu une des figures les plus populaires du panthéon égyptien à partir de la IIIe Période Intermédiaire et ensuite pendant tout le Ier millénaire av. J.-C. Il se montrait particulièrement prévenant envers les femmes et les enfants : grâce à sa laideur et à son aspect redoutable, il éloignait d’eux le mauvais sort et les maladies et s’érigeait comme garant de la santé de la future mère et de la destinée fragile du nouveau-né. Bès était également le protecteur des musiciennes et des danseuses.
Témoins privilégiés de la piété populaire, les figurines et les images de ce dieu étaient très répandues dans tout le monde égyptien : utilisées comme talismans, elles pouvaient être portées comme pendentif pour un bijou, suspendues à une porte ou dans une chambre, être enfilées sur un bâton, sur une hampe et posées aux coins d’un lit, etc. ; certaines pièces servaient peut-être comme hochets pour les enfants.
