Description du produit
Le collier comprend vingt perles cylindriques aux faces bombées : leurs dimensions et leur couleur, variant du rouge-corail au brun-rouge, sont assez uniformes. Chaque perle est ornée de motifs géométriques peints en blanc qui sont à l’origine de la terminologie en anglais. Elles sont obtenues en chauffant à plusieurs reprises (jusqu’à douze fois, environ à 200o-300o) des galets d’une variété particulière d’agate : le processus leur confère cette couleur rouge intense. Les motifs blancs apparaissent en dessinant sur la surface avec une pâte à base de bicarbonate de soude qui, chauffée, devient pratiquement indélébile.
Le succès des perles en cornaline (il en existe de toutes formes, peintes ou sans décoration), a été remarquable surtout pendant le IIIe millénaire avant J.-C., puisqu’on en trouve dans le monde connu de l’époque : Vallée de l’Indus, plateau iranien, Bactriane, Proche-Orient, Egypte.
Colliers et pendentifs constituent un type de matériel très particulier pour l’archéologue, puisque la facilité de les transporter loin du lieu de production conjuguée à l’inaltérabilité de la pierre (qui leur a conféré une durée de vie très longue) et à la disparition du fil de montage (fait en matériau périssable) rendent souvent difficile leur classement dans le temps et dans l’espace.





