Description du produit
La bague est en bronze massif avec une bélière presque circulaire et un cabochon elliptique. Elle est ornée d’une figure incisée que l’on reconnaît aisément grâce à ses attributs : il s’agit du dieu Hermès, appelé Mercure (Mercurius) par les Romains.
De très nombreux détails anatomiques enrichissent le corps d’Hermès, qui est présenté ici comme un jeune homme aux formes athlétiques : il est debout, la tête légèrement tournée vers la droite. Le bras gauche est écarté du corps (dans cette main le dieu tient un objet long et étroit, qui est probablement sa besace plutôt qu’une cruche), alors que son bras droit, partiellement caché par la chlamyde (la cape du voyageur), descend verticalement. La main droite tient le caducée dont le sommet se termine par des serpents entrelacés. Comme d’habitude, le dieu porte des bottines tandis que sa tête est coiffée d’un pétase circulaire.
Ce type iconographique d’Hermès, inspiré par plusieurs chefs-d’œuvre de la sculpture classique, s’est répandu dans les arts mineurs surtout à partir de l’époque hellénistique et en milieu alexandrin. Au début de l’époque impériale, ces images apparaissent fréquemment dans l’orfèvrerie et dans la glyptique : comme ici, le dieu y apparaît debout tourné vers la gauche ou vers la droite et il tient ses attributs « classiques ».
Comme son homologue grec Hermès, Mercure protège surtout les commerçants (son nom latin est lié au terme merx, signifiant marchandise) et les voyageurs ; il était également le messager des dieux de l’Olympe. D’Hermès, Mercure reprend aussi les attributs : le caducée, les sandales ailées, le pétase (parfois avec une plume), la chlamyde et enfin la bourse qui symbolise les gains que procurent les échanges commerciaux. A l’époque impériale, surtout en Gaule romaine, Mercure est fréquemment considéré aussi comme un dieu des artisans.