Description du produit
Le masque, délimité par trois filets blanc, rouge et noir, met bien en évidence les détails anatomiques en relation avec les sens : les oreilles, les yeux avec l’iris noir, le nez et la bouche en perles rouges. Le fond est turquoise, la couleur la plus classique de la faïence « égyptienne ». Un collier composé de rangées horizontales orne le cou.
Comme cela fut déjà le cas pendant l’Ancien et le Moyen Empire, les Egyptiens aisés de la Basse Epoque ont repris l’habitude d’orner leurs momies avec une résille composée d’une multitude de perles en faïence polychrome : la qualité et la richesse de ces parures variait en fonction des possibilités financières du défunt. Ainsi, certaines résilles comprennent, en plus des éléments en faïence, des pierres semi-précieuses et des appliques en feuille d’or.
La résille se présentait comme un drap rectangulaire qui couvrait tout le corps de la momie à l’exception de la tête (cachée généralement par un grand masque).
Le plus souvent, dans les mailles du filet se trouvaient différents motifs décoratifs, dont le choix ne se faisait pas par hasard puisqu’ils possédaient une signification prophylactique précise, toujours dans le cadre des croyances funéraires égyptiennes : le scarabée ailé, le collier ousekh, Isis pleureuse, les génies appelés les « quatre fils d’Horus », le visage (comme celui en examen) qui représentait la déesse Nout, patronne du ciel, qui procurait boissons et vivres au défunt.
Les perles composant le « drap » étaient en faïence turquoise, tandis que les motifs décoratifs sont polychromes : les visages pouvaient être bleu-turquoise, jaune, blanc ou plus rarement rouge.