Description du produit
Le bol, parfaitement hémisphérique et sans lèvre, présente une petite base circulaire à peine en relief, qui ne lui garantit pas un équilibre stable. Après un premier dégrossissage du bloc de pierre, pour obtenir un profil aussi régulier et précis, le sculpteur a probablement dû exploiter le mouvement circulaire imprimé par un outil comme le tour, tandis qu’il a évidé l’intérieur par forage, à l’aide d’un foret à archet.
Largement répandus dans toutes les cultures proche-orientales et fabriqués en toute sorte de matériau, les bols étaient destinés principalement à contenir des liquides, même si on imagine que leurs usages pouvaient être très variés. Malgré l’absence d’anses, sa forme s’adapte facilement à la prise d’une ou de deux mains, selon sa taille et son contenu.
Dans le monde proche-oriental, les vases en pierre étaient considérés comme des objets de luxe, qui appartenaient aux membres des classes les plus aisées ou aux trésors des sanctuaires : ils servaient, selon les nécessités, pour stocker des matières précieuses (liquides, pommades par exemple pour la toilette féminine ; mais aussi blé, huiles, etc. selon la taille du récipient), pour exécuter les rituels lors des différentes cérémonies religieuses, comme mobilier funéraire, etc.