Description du produit
Malgré une certaine asymétrie formelle, le plat présente des qualités artistiques et techniques remarquables. Le profil est arrondi, la base est circulaire et plate, la lèvre en relief vers l’intérieur.
La pierre montre d’extraordinaires veinures dont l’artisan a su habillement tirer parti. L’exposition à la lumière fait apparaître les propriétés translucides de l’albâtre et révèle dans toute sa mesure le jeu de la polychromie de la pierre.
Dans l’Egypte ancienne, les vases en pierre étaient considérés comme des objets de luxe de tout premier ordre. Ils apparaissaient en particulier dans les tombes royales et dans les sépultures des membres des classes les plus élevées. La maîtrise du travail de la pierre a une tradition technique très ancienne et remonte déjà à l’époque prédynastique.
En général, la principale fonction des récipients en pierre était de contenir des onguents et des huiles cosmétiques et de les conserver grâce à l’épaisseur de leur paroi : ces substances avaient d’innombrables usages au quotidien (médicaments) et jouaient également un rôle de premier plan dans les rites religieux (offrandes, onctions quotidiennes des statues, etc.). Un récipient ouvert et bas comme ce grand plat n’était en revanche pas conçu pour contenir des liquides, mais plutôt des offrandes déposées dans la sépulture, comme du blé, des fruits, etc.