Description du produit
Cette minuscule boîte (ou pyxide selon le terme dérivé du grec ancien) est pourvue d’un couvercle qui s’adapte parfaitement au corps grâce à un rebord en relief taillé avec précision sur la lèvre. Des traces de ciseau et d’autres outils utilisés pour la fabrication de la pyxide sont encore visibles dans son intérieur, tandis que la surface externe a été polie.
Le corps, au fond aplati et circulaire mais qui ne garantit pas un bon équilibre à cette Pyxide avec couvercle en forme d’Oiseau, est de forme hémisphérique : il a été taillé avec une grande précision. Le couvercle, au profil bombé, reproduit de manière simple et stylisée le corps d’un oiseau : il est pourvu d’un bouton central, de forme triangulaire, ainsi que d’une petite anse latérale, qui correspondent respectivement à la tête et à la queue du volatile. En plus, deux grands yeux circulaires et un ample collier, qui étaient ornés d’incrustations probablement en pierre, enrichissent la composition.
Ces petits récipients sont des objets pleins de charme et rares : les similitudes stylistiques, techniques et de matériau utilisés permettent de la rapprocher des pyxides ornées d’incrustations en pierre calcaire blanche, jaune ou rose, découvertes sur certains sites d’Asie occidentale (ancienne Bactriane). Certains de ces exemplaires sont de petites dimensions, comme la pyxide en examen, d’autres, plus grands, possèdent trois ou quatre compartiments internes. Le couvercle modelé en forme d’oiseau semble présent uniquement ici.
Les archéologues datent en général ces objets de l’époque hellénistique, c’est-à-dire de la période qui a suivi le périple d’Alexandre le Grand. Il s’agissait probablement d’objets de toilette typiquement féminins, qui servaient comme conteneur pour des cosmétiques ou des encens.