Description du produit
L’insecte se trouve sur une base plate et elliptique, dépourvue d’inscriptions. La statuette reproduit un scarabée aux formes stylisées, mais complet et précis : son dos est voûté avec les élytres finement incisés, le clypaeus (la tête) est modelé, les pattes sont rendues en trois dimensions
Ce coléoptère, très commun dans le milieu désertique, a connu un succès remarquable dans les croyances religieuses de l’Egypte ancienne. Animal sacré dès l’époque thinite, il est métaphoriquement devenu le symbole du soleil levant qu’il est censé pousser avec ses pattes arrière comme les vrais scarabées le font avec des boules de fumier qu’ils poussent dans leur cachette souterraine avant d’y pondre leurs œufs. En même temps, il est assimilé aux concepts de renaissance et de régénération et se lit comme l’idéogramme khepri qui signifie le verbe «devenir».
Avec une inscription ou anépigraphes, en faïence, en pierre ou en d’autres matériaux, le scarabée représentait pour les hommes une amulette qui insufflait la vie: aucune momie n’était dépourvue de scarabées cousus ou simplement insérés entre les bandelettes. Les exemplaires de plus grande taille étaient posés sur la poitrine : appelés « scarabées de cœur », ils remplaçaient le cœur du défunt, qui était déposé dans l’un des vases canopes. Selon les croyances égyptiennes, cet organe (centre de la raison) devait témoigner devant le tribunal de Maât sur la vie du défunt : si le jugement était favorable, son propriétaire pouvait ainsi passer dans l’au-delà.