Description du produit
La croix, que l’on peut encore ouvrir et fermer, se compose de deux boîtiers en bronze fondu dans des moules et retenus par des charnières. Une épaisse bélière permettait de porter la croix comme pendentif.
Comme d’habitudes, la croix-reliquaire (appelées encolpion en grec) est le support pour de nombreuses images tirées de l’iconographie chrétienne : sur la face principale, le Christ crucifié, portant le colobium, est flanqué par les images miniatures de la Vierge (à gauche du bras horizontal de la croix) et de St. Jean le Théologien (à droite). La croix est surmonté par une tabula ansata (ici dépourvue d’inscription), par un petit disque et par le croissant lunaire. Sur l’autre côté le centre de l’image est occupé par la figure de la Vierge en adoration avec les bras levés, entourée par quatre médaillons avec le buste probablement des quatre évangélistes (une lettre visible à gauche de chaque médaillon mais actuellement illisible permettait de les identidifier).
Toutes les décorations sont en léger relief ou simplement incisées.
La partie creuse ménagée à l’intérieur permettait de placer une relique que le fidèle pouvait porter toujours autour du cou. La pratique d’avoir toujours sur la personne une relique était très répandue en Asie Mineure, dans les Balkans et dans la partie sud-est de l’Empire byzantin, où on retrouve de très nombreux exemplaires de ces croix-reliquaires. Plus que des morceaux de la Vraie Croix, ces petites boîtes sacrées contenaient probablement de la terre ou des fragments d’objets ou de tissus ayant appartenu à un saint ou ayant été en contacte avec sa personne.