Description du produit
Le vase est impressionnant, surtout à cause de l’épaisseur de sa paroi et de son poids.
La coupe, en cuivre fondu dans un moule, n’a pas d’anses : son profi l est tronconique et très linéaire. Elle s’appuie sur un petit pied triangulaire et plein.
La décoration, en très bas-relief, occupe toute la surface disponible. Trois taureaux, reconnaissables à la forme de leurs cornes, se tiennent debout et sont tournés vers la droite du spectateur. Malgré l’usure, on remarque encore quelques détails anatomiques qui enrichissaient le corps des quadrupèdes (narines, yeux, poitrail, etc.). Aucun élément ne caractérise le paysage : le fond de la scène est plat et lisse.
La ligne du sol est marquée par la surface en léger relief de la partie inférieure du vase.
Stylistiquement, l’artiste a choisi une façon très particulière de représenter son sujet : le corps des animaux est en très bas-relief, tandis que leur tête est pratiquement en ronde bosse et ressort nettement du fond du vase (il est possible qu’elles aient été modelées à part et ensuite soudées sur la surface).
Il n’existe que très peu de parallèles fabriqués en métal pour ce genre de récipients, tandis qu’en pierre ils sont plus fréquents et variés (tailles, sujets, types de pierre). La coupe en examen était
peut-être un récipient précieux qui appartenait au trésor d’un temple et qui était utilisé pour l’accomplissement de certains rites ou sacrifi ces ; ou bien il s’agissait d’un ex-voto off ert par un fi dèle, qui voulait ainsi obtenir la protection d’une divinité.